jeudi 2 février 2017

Travail à pieds, une révélation

Une photo publiée par Thoa (@thoatao) le

Salut tout le monde !

Aujourd'hui, je vais vous conter la fabuleuse histoire...
Enfin, juste mon histoire avec le travail à pieds. Dans tous les sens du terme.

Comme beaucoup de cavaliers je pense, j'ai très très peu pratiqué le travail à pieds lorsque je montais en club. J'ai pu commencer à en faire lorsque j'ai eu ma première DP à l'âge de 16 ans : cela faisait tout de même déjà huit ans que je montais à cheval... Je trouve ça tard pour commencer le travail à pieds... (TAP pour les intimes !)
Comme je n'y connaissais strictement rien à ce sujet, la propriétaire du poney m'aiguillait un peu, mais mon TAP restait vraiment très basique ! Cela se résumait à tourner un peu en longe de 4 mètres, bouger les hanches, les épaules, faire des balades en main... C'était chouette, mais pas encore élaboré.

Je m'y suis sérieusement mise lors de ma rencontre avec Bingo l'an dernier : il manquait tellement de respect de l'espace, et d'éducation en général, que c'était une nécessité. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail à pieds. Manquant d'expérience, on stagnait beaucoup et la motivation s'en allait peu à peu. Heureusement, une connaissance plutôt aguerrie dans ce domaine a pu m'aiguiller afin de je continue dans la bonne voie. Ca allait mieux.

Puis, je suis entrée en formation équestre. Mon formateur, prenant le travail à pieds très au sérieux, m'a énormément apporté de clefs dans cette discipline. Et tout a changé.
Chaque semaine, je répétais avec Bingo les exercices, les conseils que je faisais en formation.
Petit à petit, je voyais notre relation changer, s'améliorer. Le poney qui me traînait en longe répondait désormais à la voix et allait seul sur son cercle, en un seul mot.
Un mot également pour reculer.
Un mot pour chaque allure.
Un mot pour s'arrêter.
Pour la descente d'encolure.
Juste un mot. Magique.
Une photo publiée par Thoa (@thoatao) le

J'ai alors commencé à vraiment prendre plaisir pour le travail à pieds. Ce qui, au début, ne devait être que des exercices pour préparer le travail en selle devenait de plus en plus à mes yeux une discipline à part entière. De plus en plus, je prévoyais des séances sans aucun objectif monté.
J'ai pu varier les exercices. Changer d'univers. Un jour, des exercices d'equifeel. Un autre, longe. Longues rênes. Liberté. Il y a tellement de possibilités !

Le travail à pieds, c'est délicat.
Malheureusement on en pratique très peu dans les clubs. De ce fait, malgré plusieurs années d'équitation, on se retrouve souvent avec de grosses lacunes dans ce domaine une fois propriétaire ou demi-pensionnaire.
Tout comme le travail en selle, le TAP est quelque chose de délicat : s'y lancer seul est une mauvaise idée. Outre les grands basiques (ne pas se laisser marcher sur les pieds, conduire un cheval en main, ...), le TAP est précis ! Un mauvais placement et le travail en longe devient incompréhensible pour le cheval. Un mauvais timing et on renforcement un comportement négatif.
Il est préférable de se faire encadrer pour poser les premières bases et ne pas commettre les erreurs les plus classiques. Cela vaut le coût !

Personnellement, le travail à pieds est désormais un vrai plaisir pour moi.


1 commentaire:

  1. Comme ça fait plaisir de lire un article si enthousiaste sur le travail à pied :) c'est un savoir faire précieux dans toutes sortes de circonstances avec les chevaux en plus ! Continue comme ça ^^

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