jeudi 16 mars 2017

Mon histoire propriétaire : le rêve, la réalité... Et le rêve quand même


Hello les loupiots !

Je pense bien que tous les cavaliers ont un jour rêvé d'avoir leur propre cheval. Bah oui, un dada rien qu'à nous, pour faire des galops sur la plage et devenir champion olympique, pour faire de bisous et des photos dans les champs, acheter des tapis et licols assortis...

Et en vrai, qu'est ce que ça donne ?

Bon, comme toutes les petites cavalières depuis mes 8 ans, je rêve d'avoir mon propre cheval... Je suis passé du poney Amour (Islandais alezan qui faisait tomber tout le monde au club, mais que j'aimais beaucoup beaucoup beaucoup) à Idem (ma première "ponette de sport" favorite avec qui j'ai eu mes première sensations de ouuuuuf sur des parcours), à Oliver (jeune poney un peu foufou mais adorable).
Puis en grandissant et en quittant le poney-club, le rêve s'est plutôt "switché" à des chevaux vraiment à vendre : des chevaux polyvalents mais hyper-trop-méga-chers pour mon porte monnaie (ou celui de maman) ou des réformés des courses sûrement trop compliqués pour moi. Bref, c'était pas la joie.

Et puis j'étais encore mineure, et ma mère n'était pas hyper enthousiaste à cette idée.

Quand j'ai eu l'âge de décider pour moi-même (youhou !), entre mes études, mon homme, puis mon fils, puis... etc, j'ai un peu laissé le projet en suspens. Jusqu'à l'an dernier.
Mars 2017. Je suis alors cavalière de club, et je déterre le projet propriétaire. Et si je m'y mettais ? Tranquillement et sans pression, je commence à zieuter sur les petites annonces sans pour autant chercher un cheval particulier. Et puis voilà, je tombe sur l'annonce d'une femme cherchant simplement des cavaliers pour sortir ses chevaux. Boh, pourquoi pas ?


Bingo ! Parmi tous ceux là, il y a un petit cheval gris, un bébé à travailler. Il s'appelle Bingo, il a 5 ans, et il doit faire la saison touristique en juillet-août. Seulement voilà, Bingo, on monte sur son dos. Ok. Direction ? Ehm... Frein ? Ehm... Il y a du boulot. Le pire, c'est peut-être à pieds : Bingo vous marche dessus, vous bouscule et fait des bonds partout. Pas terrible.
Alors, je commence à le sortir régulièrement. Je le monte, je le balade en main, et on va faire des petites randos en groupe. C'est chouette, je m'attache à ce petit cheval si mignon.
Quand vient l'échéance fin Juin : est-il prêt à être monté par des touristes ? Non ! Il est sur l'oeil, testeur, fait des écarts et se lève même, parfois. Que faire ?
Finalement, Bingo m'est confié pour tout l'été. Je sais qu'il est à vendre, mais j'ose pas. J'ai peur. Et si je ne m'en sortais pas ? Et si c'était une mauvaise idée ? Et si finalement je n'avais pas les moyens ? Et si ?

Et puis, tout l'été se passe à merveille. Je n'ai pas vraiment de quoi le travailler puisque je n'ai à ma disposition qu'un pré avec des copains dedans. Mais on se promène aux alentours, on fait des trottings. C'est chouette, et qu'est ce que je l'aime !
Comme se passent les choses, on prolonge le contrat, d'autant plus que quelques freins administratifs empêchent toute vente. Automne. Hiver. Et si je l'achetais vraiment ?

Et finalement, j'ai craqué ! J'ai acheté mon petit poney ! Mon petit Bingo, tout beau. C'est un peu le rêve, non ?
Alors oui, il y a des galères : trouver LA pension ? Compliqué. Progresser avec un poney carafon ? Dur ! Gérer les finances ? Un casse-tête. Mais vous savez quoi ? La suite au prochain épisode !


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