samedi 31 août 2019

A cheval en camargue

Hello, y'a quelqu'un ?
Sans doute pas.
Je n'ai pas donné de signe de vie ici depuis une éternité mais bon, vous me connaissez, quand je n'ai rien à dire, et bien je ne dis rien.

Cet été, je suis allée en Camargue, avec bien évidemment comme envie, de monter un Camargue. Et comment dire, c'était une réussite totale ! Vous ne me croyez pas ? Voyez par vous même :)



Mais si j'ai eu la chance de m'éclater, j'aurais également pu être très déçue, à la vue de certaines choses là bas. 

Les attrape touristes
Les débutants s'en contenteront, mais les bons cavaliers seront extrêmement déçus de faire une balade au pas, à la queue leu leu derrière une vingtaine de chevaux ! Afin d'éviter cela, je vous conseille de lire beaucoup, beaucoup d'avis sur internet. Ne lisez pas ceux des débutants, justement. Cherchez ceux des cavaliers.
Soyez encore plus vigilants au sujet des clubs proches des Saintes Maries de la Mer. La grande concentration de touristes à cet endroit induit forcément des attrape-touristes.

Sportif, découverte ou paysages ?
Avant de réserver votre balade, posez vous la question : avez vous envie d'une balade sportive ? De partir à la découverte du bétail ? D'admirer de beaux paysages ?
Vu la diversité des lieux, il y a du choix...
Personnellement, j'ai choisi tout ça en même temps.

Dimanche matin, à 9h00, c'était parti pour une balade confirmés aux Arnelles entre plages et marais (voir la vidéo). Au programme 3h sur un super petit cheval, avec du peps, très bien dressé, partant pour des galops endiablés ! Je n'ai pas testé les autres balades proposées, mais à coup sûr, je conseille vivement la balade "confirmés plages et marais" !
Puis quelques jours plus tard, promenade tranquille au Mas Saint Germain, où j'ai pu faire la rencontre d'une superbe jument qui me rappelai un certain poney qu'on connait bien (ehm). Paysages très différents, belles rencontres humaines également... Je conseille vivement aussi.

Bref bref bref, après des mois de silence, je vous sort un article inutile... Mais que voulez vous, j'avais envie de vous partager ces superbes expériences !


samedi 20 avril 2019

J'ai déserté youtube

Hello les ragondins, je trouvais que je n'avais pas râlé depuis longtemps alors, on va y remédier.

Ca fait un bail que je n'ai pas publié sur youtube. Mais vraiment, un bail.
Depuis quelques temps, je m'éloigne de cette plateforme. Parce qu'elle ne me correspond plus, ne m'intéresse plus.

Pour commencer, j'ai voulu avoir ma chaîne youtube pour proposer du contenu plus léger et plus naturel que sur le blog. Et aussi, parce que j'e filme et prends des photos régulièrement, donc cela me permet de créer des chouettes souvenirs, à partager avec vous. Je n'ai jamais eu l'intention de créer une chaîne pédagogique ou quoi que ce soit - ça, c'est mon métier, et je souhaite que mon contenu internet reste du loisir.
Bref, tout comme sur mon blog, ma chaîne youtube avec pour but le divertissement et le partage.

Sauf que depuis quelques temps, je me lasse du contenu youtube. Pas que le youtube poney, mais tout youtube en général. Je trouve la course aux vues omniprésente et écrasante. Je trouve les contenus de plus en plus vides ; ils ne sont ni instructifs, ni divertissants, ni rien. Tout le monde fait la même chose, et tout le temps. Les vidéos durent des plombes et ne montrent pas grand chose.
Je me souviens d'une époque où je pouvais me perdre des heures sur youtube, à enchaîner les vidéos. C'en est fini.

Ma chaîne quant à elle ne m'a pas apporté ce que je désirais. J'aurais voulu qu'elle soit une sorte d'extension de mon blog, et que mes lecteurs soient aussi mes spectateurs. Mais finalement, ceux qui commentent mes vidéos ne disent que "il é bo ton cheval" ou "passe voir ma chaîne".
Non pas que ce soit désagréable que l'on trouve mon cheval beau, ou que je n'aille pas volontiers voir les chaînes des autres. Mais ce n'était pas le genre d'échanges que j'espérais ; surtout comparé à la richesse de ceux que je peux avoir avec les lecteurs du blog.

Pour toutes ces raisons, je ne publie plus sur youtube, et je n'y regarde plus beaucoup de vidéos. Bien sûr je suis toujours quelques chaînes qui me plaisent vraiment, mais beaucoup moins qu'avant.
Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'y reviendrais peut-être. Ou peut-être pas.
En attendant, je suis toujours sur instagram. Parce que je peux y poster des photos et vidéos - qui du coût, me font office de souvenirs - et parce que la simplicité de ce réseau m'a permis d'avoir de super-chouettes échanges avec de super-chouettes personnes.

Finalement, je n'aurai pas vraiment râlé, mais je tenais à vous tenir informé des raisons de ma désertion. Voilà voilà, on se retrouvera toujours sur ce blog, et sur instagram (Lisa Pretty Riding).
Des gros bisous sur la croupe de poney.

dimanche 17 mars 2019

La peur, la perte et le retour de la motivation


Hello les loups !

Comme vous le savez, nous avons commencé la compétition avec Bingo depuis quelques mois (et je vous promets depuis aussi longtemps que je vous posterais les vidéos, oui oui, je sais... Mais il y en a une sur InstaTV !).
Il y a eu des hauts et des bas mais globalement, ça se passe plutôt bien.
Le stress s'en est allé petit à petit, Bingo est bien concentré pendant son parcours, bref, c'est quelque chose de plutôt chouette !

Après notre premier classement en club 3 (Novembre, le 3ème concours), l'angoisse du concours est partie, l'envie de faire d'autres épreuves est arrivée, et le plaisir de concourir avec le poney s'est amplifié.
Suite à ça, nous avons fait deux club 2 - une catastrophique, et un bon parcours - et c'était vraiment bien.
La motivation était au top ! Bingo était extra sur le plat, très agréable à l'obstacle, tout allait comme sur des roulettes.

Pour changer un peu, nous nous sommes engagés sur un dressage. Rien de foufou, une club 2 préliminaire, nous avions juste envie de faire autre chose.
Nous nous sommes entraînés comme des fous, nous avions travaillé tous les détails. On était bien.

Mais le jour du concours...


Après cette catastrophe ambulante, la peur s'est installée. Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, parce que ce n'était pas une peur du poney. Ce n'était pas vraiment une peur d'ailleurs, mais plutôt une perte de motivation.
Je montais toujours mon poney, je dressais avec sans soucis, j'ai fait des balades, j'ai sauté. Comme d'habitude. Mais systématiquement, je disais "non" quand on me proposait un concours. On m'a proposé 3 dimanches, j'aurais pu en faire 2, mais "NON".
Rien ne m'en empêchait. Le poney était bien.
La peur que j'avais ressenti pendant ce concours s'était transformée en dégoût (dans le sens, je n'avais plus le goût aux concours), je n'avais pas, mais alors pas du tout envie de revivre la même chose.
Pourtant, Bingo était toujours rentré sur ses parcours avec envie.
Pourtant, Bingo avait toujours été adorable en CSO.
Mais la crainte que cela se reproduise était forte, et elle prenait le pas sur chaque parcours que nous avions effectué.

Et puis le coach a un peu insisté. Il nous a engagés en club 3 - pour faire facile - et en plus, sur un site que nous ne connaissions pas. J'y suis allée à reculons.
Nous avons préparé ce concours, travaillé à l'obstacle, sur le plat. C'était bien.
Mais le jour J, la motivation n'était pas au top.

Arrivés sur les lieux du concours, ça allait un peu mieux. Le site était sympa, la carrière était accueillante - moins impressionnante que là où nous allons d'habitude - et le parcours était particulièrement petit. Est-ce qu'il était sous-côté, ou est ce qu'il me paraissait minuscule après avoir fait les club 2, je ne sais pas, mais toujours est-il qu'il n'y avait ni affreux soubassement, ni oxer gigantesque, ni double à une GROSSE foulée.


Bingo était bien à la détente. Il a quand même fait le c*n face à la cabine du jury. Mais allez savoir pourquoi, la peur n'est pas revenue.
On a fait une grosse faute sur le 1 qui, soit dit en passant, se trouvait devant la cabine (parce qu'après analyse du parcours, c'est la seule cause que je vois pour une si grosse faute).
Après le 1, j'ai sentit mes étriers descendre. Bizarre ?
De plus en plus, de plus en plus. Mon étrier droit était longueur dressage, le gauche tenait le coup.
En sautant le 5, l'étrivière gauche a lâché. Au 6, la droite aussi.
Mais la peur n'est pas revenue.
Vive la mise en selle, j'ai fini mon parcours. Et vous savez quoi ?
Je me suis bien amusée !

J'étais au bout du bout, j'avais gainé tout ce qu'il y avait à gainer, j'était à bout de souffle. Je suis descendue tout de suite et j'ai éclaté de rire. Ce parcours avait été improbable, mémorable, difficile, mais probablement celui où je me suis le plus éclatée.
Et le motivation est revenue.
A peine cette journée terminée, j'ai recommencé à checker les concours sur la FFE, à vérifier mes week ends. Nous revenons en concours.

Dans mon cas, la peur et la perte de motivation étaient liés à un événement fort peu sympathique. Et la remise en confiance, le retour de l'envie, je les dois à mon coach, qui nous connait bien, qui nous a engagés sur plus petit, à cette nouvelle destination, dénuée de tous mauvais souvenirs, qui nous a permis d'écrire sur une page blanche, à mon poney, qui est un emm*rdeur mais qui donne tout sur ses parcours.

Si j'avais un conseil à donner, c'est de trouver le bon coach. Celui qui vous connaîtra, et saura comment vous pousser, sans vous braquer.

vendredi 25 janvier 2019

Micklem ou pas Micklem ?



Si vous traînez un peu sur la blogosphère, si vous êtes shopping addict ou si vous regardez un peu les actualités équestres, vous n'avez sans doute pas pu passer à côté du Micklem.
Pour les autres, le Micklem est un filet un peu particulier, avec une drôle de muserolle, et qui est censé respecter l'anatomie de la tête du cheval, mieux que les filets "classiques".
Ca, c'est en théorie.

Il se trouve cependant que c'est un filet souvent décrié. C'est noir, ou blanc.
Si certains utilisateurs le trouvent "formidable", "révolutionnaire", d'autres le trouvent "catastrophique", voire, "une aberration anatomique".

Il se trouve que je l'ai acquis il y a deux mois maintenant, et je peux donc désormais en parler après l'avoir dûment testé. Une fois n'est pas coutume, voici donc une revue sur le Rambo Micklem !

Pourquoi je l'ai acheté ?
Depuis un moment maintenant, je monte Bingo essentiellement en muserolle combinée, "noseband", si vous préférez. Ayant déjà écrit un article à ce sujet, je ne m'étalerais pas dessus, mais toujours est-il que la Binguette est plus posée, plus détendue avec que sans.
Quitte à lui mettre un noseband, je souhaitais améliorer son confort général : bah oui, le noseband, c'est une toute petite lanière toute fine et toute pourrie, ça tire la muserolle française sur le bout du nez et ça fait quand même deux muserolles à attacher.
Qui plus est, la Binguette ne réagissait pas quand j'attachais le noseband, mais réagissait cependant à l'attache de la muserolle française, derrière le mors. La logique aurait donc voulu que j'essaye une muserolle allemande ? Ouais mais non, je trouve ça trop bas sur le nez, et je trouve ça moche par dessus le marché. Donc non.
Et puis, il y a le Micklem. Une sorte de mix entre l'allemande - donc sans la double muserolle - et la combinée.
Sauf que les amis, le Micklem coûte un BRAS ! 172 €.
Bon ok, il y a plus cher, mais pour mon porte-monnaie, c'est beaucoup. Surtout pour un filet avec des avis très partagés. Je n'avais pas envie de dépenser autant pour quelque chose qui risquait d'être nul. Donc je zieutais dessus depuis un moment.
Et puis il y a eu le black friday, le -40%, et le craquage.
C'était l'histoire - inutile - de mon achat.

Qualité du cuir ?
Un des points critiqués sur ce filet, c'est la qualité du cuir. A ce prix, on s'attend à un cuir de qualité tip top, et là dessus, il y a de nombreux déçus.
Personnellement, je n'ai jamais eu de filet "de marque". J'ai toujours eu du Fouganza, Eric Thomas, Protanner, etc.
Selon moi, la qualité du Micklem est bonne, mais pas par rapport au prix. Oui, à 179€, c'est un peu décevant, mais ce n'est pas non plus catastrophique. Selon moi, c'est un bon cuir lambda.

Anatomiquement ?
Le second point sensible, c'est ce fameux "anatomique". En effet, le Micklem a été imaginé pour éviter les points de pression, dégager certains nerfs, etc, etc. MAIS selon de nombreux avis d'utilisateurs, il tomberait mal sur la tête, créérait beaucoup de pression, bref, ne serait pas terrible.
Sur la tête de Bingo, il tombe plutôt bien. Un peu casse-pieds à régler au début, certes, il faut tatonner, mais c'est tout à fait correct.
A savoir cependant, Bingo met habituellement du Cob. Là, il a fallut prendre du Full parce que sinon, c'est trop petit. Ensuite, le frontal est court, très court. Bingo ayant un front pas énorme (une tête qui rentre dans du cob normalement, quoi), c'est très bien pour lui, mais je pense qu'avec un cheval, ça serait trop petit. Là dessus, il est carrément mal foutu.
La têtière est large, ce qui n'est pas mal ; mais clairement, ce n'est pas le point fort du filet. De nos jours, il y a des têtières beaucoup plus adaptées que celle-là.
Je suis un peu sceptique au niveau de l'apophyse zigomatique. Le filet est censé la dégager, et c'est pas terrible, sauf si on règle la muserolle incroyablement bas. Bon, c'est peut-être parce que du coup, c'est du Full, et que Binguette a une tête courte pour du taille cheval.
Mais oui mais mon poney a de grosses joues, que voulez vous que je fasse ?
Cependant, il n'est pas plus gêné qu'avec un filet classique.

L'effet sur le poney ?
Certains utilisateurs le trouvent magique, d'autres ne voient aucune différence, et d'autres encore ont eu de très mauvaises réactions de la part de leur cheval.
Et moi ? Comment vous dire ? J'ai été BLUFFÉE !
Le premier jour, je lui met avec son mors habituel, avec un réglage plus qu'approximatif. Bingo était très, très léger, très détendu, très... Bien. Mais peut-être était-ce un bon jour, tout simplement.
Les jours suivants, je réessaye, encore une fois, puis une autre, encore une autre.
Et le constat est sans appel.
Depuis que Bingo porte le Micklem, il est beaucoup plus léger sur son mors, il n'est plus crispé avec la nuque en l'air, il fuit beaucoup moins le contact et il ne secoue plus la tête, comme il le faisait encore un peu.

Le clape-bec ?
C'est LA question : mais du coup, tu ferme la bouche de ton cheval ?
Alors peut-être que je vis dans un monde de bisounours. Ou tout simplement, les cavaliers que je côtoie sont juste respectueux de leurs chevaux (j'opte pour cette option).
Dans mon écurie, je ne suis pas la seule à utiliser ces muserolles que l'on appelle "clape-bec", et pourtant, TOUS les chevaux qui les portent peuvent bouger la mâchoire, mâcher des choses, manger des choses. Alors certes ils ne peuvent pas bailler ou ouvrir très grand la bouche.
Mais pour avoir vu Bingo sortir la langue quand j'ai fait une faute de main (mea culpa), brouter de l'herbe et manger une carotte avec sa muserolle clape-bec, je pense qu'il s'en porte bien.
Ma conclusion ? Le problème n'est pas tant la muserolle, mais le cavalier qui la serre.

Alors le Micklem, oui ou non ?
Pour Bingo, définitivement, OUI !
Mais bien sûr, il y a un bémol. Je pense que le principal problème du Micklem (outre son prix, ehm), c'est que sa forme particulière ne peut pas aller à toutes les têtes. Les réglages sont minces, et si votre cheval a une tête un peu longue ici, pas assez là, trop grosse ici, pas assez là, il risque de ne pas aller.
Je conseille donc à ceux qui sont intéressés d'en emprunter un à quelqu'un pour tester, avant d'investir.
Ou d'attendre les ultra-soldes. Ou d'aller vers l'occasion. Au choix.


dimanche 16 décembre 2018

#prettyco : équitation vs règles ?

Hey les cavaliers !

Cela fait un moment que j'en parle, et enfin, je m'y met. Cet article sera le premier d'une nouvelle série, #prettyco, à savoir, des articles - ou des vidéos - avec un fond d'écologie, d'économie, fini le gâchis !
Parce que depuis quelques temps j'essaye de consommer plus responsable dans ma vie quotidienne, parce que je n'ai pas la fortune à Rothschild et que quelques économies ne sont pas du luxe, et parce que les kilos de déchets que l'on génère chaque jour m'horripilent.
Comme petit à petit je réussis à améliorer tout cela dans mon quotidien, j'essaye également de le faire dans ma vie équestre et... C'est fichtrement plus compliqué !
Alors régulièrement, je partagerais avec vous mes péripéties au travers de #prettyco (contraction de Pretty et éco(logie/nomie), après un sondage instagram), pour vous donner quelques astuces, ou tout simplement pour vous faire part de mon avancement.

Donc !
Aujourd'hui, parlons de règles. Vous le savez, je fais toujours dans les articles glamours.
En général, quand on a ses règles, on utilise des serviettes ou des tampons. En plus d'être bourrés de produits toxiques, ces traditionnelles protections sont jetées à la poubelle et coûtent les yeux de la tête (bah oui, même si chaque paquet coûte 3€, on multiplie par 12 mois, puis par 30 ans...). J'ai envie de vous dire, vous pouvez vous en passer.
Surtout que désormais, il existe de nombreuses alternatives, plus économiques et plus écologiques ! Vous avez sûrement entendu parler de la cup, des culottes de règles, des serviettes lavables ou tout simplement, des protections bio. Mais quel choix faire, d'autant plus quand on est cavalière ?

Deux facteurs différencient les critères de choix des cavalières des... piétonnes : le confort et la discrétion. Certes, chaque femme se plaira d'avoir une protection confortable et discrète, mais dois-je rappeler que la cavalière fait du trot assis et qu'elle porte un pantalon blanc le dimanche ?
Comme chaque femme est différente, il est quasiment impossible d'élire la "meilleure protection de cavalière". Par contre, voici quelques pistes, basées sur mon propre ressenti.

La cup

Pour celles qui ne connaîtraient pas, la cup est un petit récipient en silicone médical que l'on utilise comme un tampon. Quand elle est rempli, on... La vide, la lave, et hop, on peut la remettre tout de suite.
Bref, pour les adeptes des tampons, c'est une bonne alternative. Il existe de nombreuses cups, avec des formes différentes, des tailles différentes aussi, il faut parfois en tester plusieurs pour être à l'aise avec.
L'avantage de la cup, c'est qu'elle est vraiment ZERO déchets. Inconvénient de taille pour les cavalières, c'est qu'il faut la vider régulièrement (attention au choc toxique sinon !) et donc la laver, ce qui n'est pas forcément facile dans les centres équestres où on a pas forcément de super sanitaires.
Il faut savoir également qu'il faut trouver une cup qui vous va très bien sinon, bonjour l'inconfort une fois à cheval.
Niveau tarifs, comptez une vingtaine d'euros pour une cup.

La culotte de règles

C'est une culotte absorbante, un peu comme si elle avait une serviette intégrée. Niveau confort et discrétion, c'est top ! La culottes est fine, comme une culotte "normale", et pas d'effet "couche culotte".
Le principal inconvénient c'est que pour changer au milieu de la journée, il en faut une deuxième... Et déjà que changer une serviette au centre équestre n'est pas très pratique, mais changer de culotte l'est encore moins.
Comptez également une vingtaine d'euros pour une culotte. Il en existe à des tarifs moindres, mais à tester pour l'efficacité. Il vous en faudra plusieurs pour switcher au cour de la journée, et jour après jour.

Les serviettes lavables

Ce sont des serviettes en tissu, tout simplement. L'intérieur est doux et absorbant, l'extérieur est imperméable pour éviter les fuites. L'absorption varie selon les marques, mais en générale, elle est tout aussi bonne que pour des serviettes "classiques". Il faut les rincer à l'eau froide et les passer à la machine en fin de règles. Le lavage se fait très bien, très facilement.
Tout comme les méthodes précédentes, elles sont zéro déchets. Pas de soucis de fuites, selon les marques, elles seront plus ou moins fines. Personnellement, je trouve cela très confortable sauf pour... Monter à cheval, justement. Et c'est là que ça coince.
C'est la protection que je préfère porter en général à pieds mais au secours, une fois à cheval, quel calvaire ! Ces serviettes s'attachent avec des pressions qui sont insupportable au trot enlevé, et pire encore au trot assis. Alors monter à cheval en équilibre, non merci.
A noter cependant qu'on ne sent pas du tout ces pressions à pieds, même assise. Alors oui à pieds, non à cheval, sauf si une marque sort des serviettes avec un autre système d'attache, type auto-agrippant par exemple.
Elles coûtent entre 10 et 20 euros selon les marques, il en faut 3-4 pour être tranquille, mais vous pouvez en prendre 2-3 pour commencer.

Les protections bio

Si les méthodes citées précédemment ne vous conviennent pas, il reste toujours la solution des protections classiques, mais bio ! Que ce soit pour votre corps ou pour la planète, par pitiez, ne choisissez pas de protection blanchies au chlore (c'est dangereux et ça ne sert à rien d'avoir un tampon blanc) et parfumées.
Si vos tampons sont biodégradables, compostables, c'est encore mieux.

Que vous soyez cavalière ou non, surtout, changez de protection régulièrement pour éviter le choc toxique ! Même une cup ne vous l'évitera pas alors, une protection se change toutes les 4 heures MAXIMUM.

Et vous, avez vous du mal à choisir vos protections périodiques lorsque vous montez à cheval ?

Vous ne verrez pas plus de photos de mes fesses sur ce blog... Mais quelqu'un a-t-il vu la serviette lavable que je portais ce jour-ci ? Et oui, j'ai douillé avec les pressions. La prochaine fois, j'essayerai la cup, plutôt. Avec peut-être une serviette bio en plus. La trouille pour le pantalon blanc.

Rendez vous ici pour comprendre le saut improbable... Premières options en concours pour la Binguette !